Soutien social et espace de discussion du travail – Semaine de la Qualité de vie au Travail #QVT 2019

Comment améliorer la Qualité de Vie au Travail ?
Chaque, je vous donne un conseil pratique

#Action 5

Comment favoriser le soutien social et pourquoi créer des espaces de discussion du travail ?

Ce cinquième sujet vient clôturer cette série de conseils pour améliorer votre ou la Qualité de vie au travail et se place lui aussi parmi les thématiques incontournables à aborder.

 

J’ai réuni volontairement la notion de soutien et d’espace de discussion du travail car ils sont pour moi interdépendant car les deux relèvent de la capacité que doit pouvoir avoir chacun d’exprimer ses besoins et ses réalités de travail dans l’objectif de pourvoir mieux répondre aux attentes de résultats et de performance de l’entreprise, de la direction, du management, de sa fonction.

Le manque de soutien social, un des principaux facteurs de stress

D’abord, intéressons-nous à la notion de soutien.
Les recherches en psycho-sociologie estiment que le manque de soutien serait un des facteurs de stress au travail donc bel et bien un véritable levier pour favoriser le bien-être professionnel. Il est nommé soutien social car il sous entend que le soutien est ce que nous ressentons au contact de ceux qui nous entourent, c’est la relation d’aide donnée par les autres : collègues, managers, direction, clients, fournisseurs, familles, amis…etc..

Qu’entend-on par soutien ?

Et bien je crois que c’est l’association de plusieurs choses.

Mais je pense que ça passe d’abord par une écoute attentive, respectueuse et bienveillante, lorsque nous nous sentons comprimé-e-s par notre travail ou par notre vie personnelle. Cela implique d’avoir autour de soi des personnes ressources qui pourront nous prêter un peu plus d’attention que d’habitude. Cela veut dire s’autoriser à solliciter ces mêmes personnes à tout moment.
Cela exige que nous pouvons nous exprimer librement, en confiance, sans peur du jugement ou de la réprimande afin de pouvoir exprimer sa fragilité, ses besoins voir même sa détresse parfois.

L’écoute, est un point de départ, il faut ensuite, évidemment, ressentir que notre interlocuteur s’empare de ce que nous lui avons exprimé et/ou demandé : un avis, un regard, des conseils, des solutions, de son temps, son soutien pour répondre à ce que nous avons osé leur dire.
Cela peut-être d’être aidé à réaliser une activité, une tâche, un projet ou de se décharger d’un travail pour absorber une urgence, s’absenter un moment, quelques heures, avoir plus de temps pour réaliser telle ou telle choses pour répondre aux objectifs fixés, etc…

Le soutien peut donc prendre plusieurs natures

Le soutien social : La responsabilité de tous

Nous sommes toujours l’interlocuteur de quelqu’un et nous devons donc veiller à être vigilent-e à ce que l’on nous exprime : savoir se rendre disponible, savoir être à l’écoute, attentif-ve ; présent-e. C’est que je j’aborde dans ma méthode la Qualité de Présence.

Les études démontrent qu’en situation de travail les personnes expriment avoir besoin de soutien de la part de leurs proches collègues et hiérarchie. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille se limiter à se premier cercle de relation car à tous les niveau cette question est centrale pour créer les bonnes conditions des relations de travail internes comme externes : clients, fournisseurs, partenaires, etc..

Le soutien est donc un sujet important à investir dans les entreprises, dans les institutions pour réguler le travail alors rien de mieux pour permettre l’expression de son besoin, de soutien d’espaces de discussion organisés et dédiés à l’échange libre sur le travail vécu.

Pourquoi créer des Espaces de Discussion du Travail

L’Accord National de 2013 sur la Qualité de Vie au Travail, invite les employeurs à mettre en place cette nouvelle pratique en complémentarité à ce qui existe déjà.

L’idée clé des espaces de discussion du travail (EDT) c’est de parler du travail, discuter pour améliorer ou transformer. Vous allez me dire qu’il existe déjà des temps de réunion alors quelle différence? Et bien dans de nombreuses réunions le partage d’informations est souvent très descendant : point d’étape, éléments financiers, résultats, feuille de route, rétro planning. De plus en plus de personnes disent que les réunions ne leur servent plus à réguler, à solutionner mais à perdre du temps pourtant si précieux pour tout le monde.

Pour l’ANACT (Agence National pour l’Amélioration des Conditions de Travail) : « Les espaces de discussion sont ainsi des espaces collectifs qui permettent une discussion centrée sur l’expérience de travail et ses enjeux, les règles de métier, le sens de l’activité, les ressources, les contraintes etc. Cette discussion, dont le vecteur principal est la parole, se déroule suivant un cadre et des règles co-construites avec les parties prenantes. Ce sont des espaces inscrits dans l’organisation du travail. Ils s’articulent avec les processus de management et les Instances Représentatives du Personnel (IRP), et visent à produire des propositions d’amélioration ou des décisions concrètes sur la façon de travailler. 

Les objectifs sont clairs :

  • régulier le travail,
  • écouter les besoins
  • analyser les dysfonctionnements
  • diminuer les écarts entre ce que l’on nous demande faire et les moyens à disposition
  • partager des bonnes pratiques
  • trouver des solutions, apporter des moyens
  • créer des innovations
  • nourrir le dialogue social
  • partager les décisions en collectif

Soutien social et espace de discussion semblent donc indissociable car l’un aliment l’autre.

Autant de sujets clés pour améliorer la performance sociale et économique de votre entreprise, votre bien-être professionnel, la Qualité de Vie au Travail.

Télécharger le kit de l’ANACT : https://www.anact.fr/services-outils/outils/le-kit-gratuit-mettre-en-place-des-espaces-de-discussion

Vous avez une problématique, elle est forcement liée à la Qualité de Présence !

Conseil 4 : Partager les réussites, favoriser la reconnaissance – Semaine de la Qualité de vie au Travail #QVT 2019

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#Action 4

Comment partager les réussites et favoriser la reconnaissance ?

La question de la reconnaissance au travail devient un point clé d’épanouissement donc d’engagement et n’ai pas encore assez investi par les salariés et leurs managements pour favoriser le bien-vivre au travail, la QDP.

Comment s’y prendre ?

Beaucoup de personne œuvre au quotidien, agissent et vivent de belles réussites mais peu sont nombreux à pouvoir les partager et ressentir la reconnaissance suffisante à l’exercice de leur fonction lorsqu’ils sont satisfaits d’avoir pu mettre en œuvre un projet,  de voir l’aboutissement d’une action, d’avoir transformé une procédure, concrétiser un appel client, d’avoir pu solutionner quelque chose, apporter son regard et participer à l’évolution de l’entreprise, d’un client ou d’un fournisseur.

Je pense aujourd’hui il est important de mettre en place des actions, de lieux, des moments pour pouvoir partager les réussites et valoriser les acteurs et actrices de l’entreprise qui œuvrent tous les jours au bon fonctionnement et développement des services.

Ces actions doivent évidemment être contextualisées aux réalités de votre entreprise.

Partager les réussites cela veut dire mettre en lumière ce qui fonctionne, ce qui est positif dans notre travail car nous pouvons passer parfois plus de temps à réguler, à solutionner et à s’intéresser à ce qui dysfonctionne.

Nous développons ainsi une habitude qui nuit à la reconnaissance car nous considérons que ce qui fonctionne, les bons résultats, les réussites sont normal et du coup nous ne nous arrêtons pas sur elles pour les valoriser et féliciter les acteurs, les actrices de ces moments positifs du travail et également se féliciter de nos propres réussites et satisfactions et les partager aux autres, avec les autres.

Trois pistes à suivre

  1. Apprendre à recréer du lien avec ses propres réussites et satisfactions quotidiennes, hebdomadaires car il y en a beaucoup que nous ne voyons plus
  2. Féliciter les réussites des autres et ceux qui ont participé à la notre
  3. Partager en collectif restreint ou global, dans des lieux et des temps dédiés, les moments positifs du travail, les réussites, les avancements, les engagements, les efforts de chacun, tout ce qui méritent d’y prêter attention
    La machine à café, un coin de bureau, entre deux portes ne sont pas à mon sens toujours les lieux propices pour ça car trop normalisé et les temps alloués trop court.
    Voici quelques idées : créer un mur de la réussite, une salle de la réussite et des événements réguliers pour rassembler les équipes autour de tout ce qui se passe de positif dans l’entreprise.

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Conseil 3 : Réguler les impacts du travail – Semaine de la Qualité de vie au Travail #QVT 2019

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#Action 3

Comment réguler les impacts du travail

Fatigue, sensations de ne plus savoir comment faire.
Perte de contrôle, sentiment d’impuissante
Agacement, irritabilité, crise de larme,
Perte de concentration, 
Coup de pompe à répétition, 

Sont des signes qui révèlent qu’il est grand temps de vous réguler.

Des réalités de vie qui usent, qui fatiguent, qui nous sollicitent

Nos contextes organisationnels et économiques nous sollicitent de plus en plus. Les temps répits entre des périodes de changement, la réalisation de nouveaux projets et les pics de charge de travail se raccourcissent de plus en plus.
Que ce soit au travail où dans nos vies privées, les sollicitations sont nombreuses et il devient urgent d’apprendre à nous réguler.

Il en va même de notre responsabilité. Qui de mieux que nous pour préserver notre capital santé.
Car c’est bien cela dont il s’agit, de santé, de prévention et d’attitudes pour être au service de sa santé, de son bien-être, de son épanouissement.

Bien-sûr l’entreprise doit respecter ses obligations et mettre en place les moyens pertinents permettant de réguler le travail et ses impacts, mais je pense que c’est aussi un responsabilité individuelle.

Au-delà des moments de créativité, de partage, de réalisation personnelle et collective, d’épanouissement, le travail fatigue, puise dans nos ressources cognitives, émotionnelles et corporelles jusqu’à parfois nous épuiser et nous mener tout droit vers des graves problèmes de santé.

Nous ne sommes pas des machines et pas non plus des supers héros même si nous en avons tous et toutes pourtant bien l’étoffe.

Alors, se réguler ca veut dire quoi ?

Et bien, limiter au maximum les impacts du travail, de la vie.
Savoir se ressourcer régulièrement et surtout quand nous en avons le plus besoins, dans les tempêtes, quand tout s’accélère et que tout s’affole en nous ou autour de nous.

Premier conseil

Faire votre playlist d’activités ressourçantes et  prendre du temps pour les vivre régulièrement.
Sport, ballade, points de croix, dessin, lecture, cinéma, théâtre, chorale, ne rien faire, etc…..

Deuxième conseil

Apprendre à récupérer pendant la journée, savoir relâcher la pression, se détendre, se resynchroniser. Je dis même souvent se re-paramétrer et remettre en harmonie notre corps, avec notre tête et notre coeur

Savoir se créer des SAS de décompression, avant, après un rdv important, dans matinée, le midi, l’après midi ou le soir.

Cela veut maîtriser des techniques de contrôle respiratoire et de contrôle attentionnel, des stratégies psycho-corporelles et d’enrichir son intelligence émotionnelle.
Bref, autant de sujet portés et développer par la Qualité de Présence #QdP

Enfin, n’attendez pas le bon moment, ressentez-le et autorisez-vous un temps où vous remettez de l’équilibre dans le déséquilibre!

 

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Conseil 2 : L’autonomie – Semaine de la Qualité de vie au Travail #QVT 2019

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#Action 2

Autonomie, responsabilisation et confiance

« Ceux qui font, savent »
« Celui/celle qui fait, sait ».

Quelles questions se poser ?

Ainsi les opérationnelles, les petites mains du travail connaissent ce dont elles ont besoin pour bien travailler et faire correctement ce qu’elles ont besoin de faire.
Je dis souvent : pas de défilé de mode de haute couture sans de délicates brodeuses qui travaillent dans l’ombre des projecteurs.

Au cœur de la question de l’autonomie, c’est la question de la confiance.
L’autonomie, la confiance sont au centre de toute bonne relation de travail.

Des questions à se poser :

Me fait-on confiance, m’autorise-t-on à faire, à changer certaines modalités de travail pour l’exécuter plus simplement, plus facilement ou de façon plus cohérente, plus efficacement ou pour l’améliorer.
Me donne-t-on suffisamment le pouvoir de décider, d’agir ?
Cela veut dire ai-je suffisamment d’autonomie pour être responsable de mon travail et choisir comment l’organiser ?
Comment puis-je retrouver la bonne latitude décisionnelle pour me sentir autonome ?

Selon vos réponses il est peut être temps pour vous de clarifier cela avec vos collègues, vos responsables afin de repositionner votre curseur d’autonomie.

Votre manager doit pouvoir vous faire confiance car sont rôle est de faciliter le travail, le réguler, le rendre viable et l’améliorer.

Côté management, comment faire ?

Qu’est ce qui vous empêche d’avoir confiance en vos équipes ou en telle ou telle personne ?
Quelle autonomie puis-je donner à mon équipe pour rendre notre fonctionnement plus efficient ?

Donc si vous êtes responsable d’une équipe à vous des réfléchir de façon concertée avec elle à l’autonomie que vous pouvez leur donner, qu’ils ont besoin pour que votre service améliore ses performances en terme de résultats et de bien vivre au travail.

Identifier aussi toutes les procédures qui compriment le travail, que le standardisent et surtout, surtout qui brident l’autonomie, le pouvoir d’agir.
Certaines procédures sont souvent restrictives en termes d’autonomie. Il est peut-être temps de les alléger, les revoir, de les modifier.

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Conseil 1 – Sens au travail – Semaine pour la Qualité de Vie au Travail #QVT 2019

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#Action 1

Sens au travail ou comment créer ou recréer de l'intérêt ?

Tout part d’une vision partagée des valeurs que notre travail, notre fonction, notre service, notre entreprise nous permet de satisfaire.

Première chose à faire : Savoir identifier son propre système de valeurs.

Au contact de nos missions, de nos activités, de nos tâches quotidiennes quelles sont les valeurs satisfaites ?

Beaucoup de personnes ne sont spontanément pas en mesure de les exprimer, car les nommer c’est savoir les reconnaître. Elles savent dire ce qu’elles font, pourquoi elles le font dans l’intérêt de leurs missions, de leurs clients, des autres mais vis-à-vis d’elles-mêmes c’est plus dur.

Donc posez-vous ces questions :
Quand je fais ci ou ça qu’est ce qui est important pour moi.
Quel sens puis-je donner à ce moment au regard de ce qui compte pour moi ?

Transmettre, résoudre, accompagner, écouter, informer, soutenir, apprendre, progresser….

Identifier les valeurs connexes à chaque action ou activité quotidienne c’est leur donner du sens, de l’intérêt et plus nous éprouvons du sens plus nous pouvons nous relier au plaisir de vivre ce moment donc de faire telle ou telle activité.

Deuxième chose à faire : identifier le système de valeurs de l’équipe, de l’entreprise.

Savoir individuellement donner du sens à ses activités est un point essentiel mais c’est évidemment indissociable des valeurs qu’incarnent, nos collègues, notre responsable, notre service, notre entreprise.

La responsabilité d’un manager c’est justement de bien définir et clarifier les valeurs qu’il veut incarner et que doit incarner les membres de son équipe.

Ensuite, il doit partager ses réflexions avec son équipe, les valider ensemble dans une démarche participative et surtout les faire vivre au quotidien car rien de pire que les conflits de valeurs pour générer des tensions et dans le temps du mal-être.

Enfin, le manager doit communiquer régulièrement sur le système de valeurs de son service et rajuster les plus souvent possible et le plus rapidement possible les écarts entre les valeurs individuelles et les valeurs collectives.

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Booster la rentabilité de votre entreprise

Comment booster vos performances sociales et organisationnelle ?

Plusieurs leviers d’action permettent de développer votre performance économique et sociale.

Les 3 étapes clés sont les suivantes :

1/ Garantir à vos équipes sens, plaisir et épanouissement au travail

2/ Permettre aux managers d’accompagner durablement les changements

3/Analyser et réguler les situations de travail dégradées

#1/ Bien-être et performance au travail, mythe ou réalité ?

Dans un contexte socio-économique aux exigences croissantes, comment améliorer à la fois la compétitivité des entreprises, l’emploi et la santé au travail, dans une démarche de performance globale et durable ?

Bien-être au travail, l'enjeu de demain

Ces dernières années, les démarches qualité ont révolutionné la performance des entreprises. Beaucoup le mesurent aujourd’hui en termes financiers, mais commencent à en voir les limites, tendant à faire de la santé l’enjeu majeur des prochaines décennies.

Chaque entreprise ou chaque institution recherche en permanence l’amélioration de sa performance économique. Pour cela, elles n’envisagent souvent que deux leviers d’action: l’augmentation de leur CA ou la rationalisation de leurs coûts de fonctionnement. Pourtant, cette stratégie est rarement durable car trop instable dans le temps et dépendante des contextes économiques.

Trop de chefs d’entreprise sont happés par la gestion quotidienne liée à la vie de leur entreprise qu’ils peuvent être amenés à considérer que le bien-être de leurs collaborateurs est une préoccupation de second plan, voire un luxe qu’ils ne peuvent se permettre. Pourtant, investir dans le bien-être constitue bien un levier innovant qui permet à l’entreprise de fonctionner de façon plus efficace et durable : engagement, réactivité, fluidité, esprit d’initiative, cohésion, etc…

«Plus on crée un environnement de «mieux-être», fondé sur le dialogue, l’écoute, le respect, l’honnêteté, sur un confort du lieu de travail également, plus les salariés sont fidèles et défendent l’entreprise comme un bien commun. Ce mieux-être donne aussi aux salariés plus de possibilités de faire du bon travail ». 
Paul PETZL, président de PETZL, une entreprise de taille intermédiaire (ETI) de l’Isère spécialisée dans le matériel de montagne,

Le saviez vous ? Un salarié "heureux" est:

0 % +
Productif
0 fois
Moins malade
0 fois
Moins absent
0 fois
Plus loyale
0 % +
Créatif

Investir dans le capital humain permet un réel retour sur investissement. En effet, une étude menée par Harvard/MIT démontre qu’un « salarié heureux » est: 31 % plus productif, 2 fois moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus loyale et 55 % plus créatif. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes.

Osez investir dans le bien-être au travail !

Les dirigeants frileux ou septiques sur l’intérêt voire même l’urgence d’investir dans le bien-être considèrent que cet investissement est une perte de temps et d’argent. Pourtant, il est démontré, comme nous l’apprend l’AISS (Association Internationale de la Sécurité Sociale), que le ROI (retour sur investissement) en prévention en Santé et Sécurité au Travail (SST) est au minimum de 2.2. Alors, n’hésitez plus, osez, investissez, risquez !

Le bien-être au travail crée de la valeur

Le lien entre le bien-être au travail et la performance globale passe par la création de valeur et comme tout objet de gestion par l’évaluation de sa dimension financière. Comme le souligne Soenen (2017) « Pour saisir les enjeux économiques de la santé au travail, il faut distinguer d’une part les éléments liés aux coûts de la non-santé et d’autre part la contribution potentielle du capital santé à la performance économique et sociale ».

Le Bureau International du Travail a estimé à l’occasion de la journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail que les coûts économiques des accidents et des maladies liés au travail représentent l’équivalent de 4 % du produit intérieur brut à l’échelle mondiale.

En engageant une dynamique organisationnelle centrée sur le bien-être, les dirigeants pourront, en retour, observer une réelle évolution de leurs indicateurs de performance: plus de productivité, plus de qualité, plus d’investissement de la part des salariés, moins d’absentéisme et de turn-over, une meilleure image de l’entreprise, une meilleure réputation, plus d’attractivité pour de nouveaux talents.

Sans l’épanouissement des hommes, il n’y a pas d’efficacité. Il existe en effet un enchaînement logique entre épanouissement, créativité,  innovation. Christine PLACE, DRH Laboratoire Boiron

Confiance, autonomie, responsablité, innovation sont vecteurs de compétitivité

A la question «comment un modèle managérial peut-il devenir un avantage concurrentiel ?», Isaac Getz, professeur à l’ESCP et co-auteur du livre «Liberté & Compagnie» répond : «L’organisation dans laquelle les salariés sont complètement libres et responsables d’entreprendre toute action qu’eux-mêmes – et non leurs managers ou les procédures – considèrent comme la meilleure pour l’entreprise vaincra toujours les concurrents traditionnels.
Si, sur le terrain, dans une équipe les joueurs prennent toujours les initiatives, se font confiance, se respectent, tandis que dans l’autre ils ont peur de ne pas respecter les consignes du manager, pensent en priorité à leurs carrières personnelles, et s’accusent mutuellement, à votre avis, laquelle des deux équipes gagnera ?»

De plus, Francis MER, dans un article du Monde du 7 août 2012 décrit très bien l’articulation entre bien-être et performance ainsi que les enjeux qui en découlent en
termes de compétitivité, c’est tout un levier de performance et par là même un facteur de compétitivité qui peut être mobilisé en remettant l’humain au cœur de la performance. Il nous dit, je cite:
«(…) Nous devons investir dans le capital humain, autrement dit les connaissances, le savoir-faire et les compétences des femmes et des hommes qui travaillent à la réussite de leurs organisations. Les entreprises françaises sous-estiment encore ce potentiel humain qu’elles ont tendance à percevoir surtout comme un coût, le fameux « coût du travail ». En réalité, toute communauté de personnes, quels que soient son niveau d’éducation et son activité, tend naturellement à apprendre, expérimenter et réfléchir, d’où l’envie de vouloir «bien faire». Ce formidable gisement de motivations constitue autant de réserve de productivité pour notre économie. 

(…) Un collaborateur responsable est un salarié qui a trouvé du sens dans son travail et a le goût du travail en équipe : il ne subit pas mais construit au contraire son avenir. Pourtant, selon l’enquête mondiale Deloitte de juin 2011, seuls 35% des salariés projettent de rester avec leur employeur actuel, essentiellement parce que les entreprises ne répondent pas suffisamment aux attentes de leurs employés. Or la confiance fait toute la différence.

Cette possibilité de se fier à l’autre laisse place à la créativité. (…) Dès que le dirigeant accepte l’idée qu’il ne sait pas tout et que chacun sait quelque chose et a
envie de bien faire, il peut se consacrer à créer l’écosystème permettant aux femmes et aux hommes de s’unir autour d’un même projet.
Le moteur principal de la croissance devient peu à peu la motivation et non plus
l’efficacité. L’innovation prend progressivement la place de l’efficacité comme moteur principal de la croissance.
(…) Chaque structure est appelée à réaliser tout ou partie d’un produit ou d’un service, dans un mode de gestion collaboratif. La logique de compétence donne sens au travail. Elle met chacun en position de donner le meilleur de lui-même, de prendre des initiatives et de coopérer. L’entreprise améliore durablement ses performances et la vie professionnelle du salarié lui permet de s’épanouir. » 

 

Le bien-être au travail, une démarche globale

Pour créer les synergies entre bien-être professionnel et performance économique il faut mettre en oeuvre une démarche globale en plaçant l’Homme au centre de l’organisation. Cela implique d’abord de transformer les pratiques managériales, le dirigeant, le comité de direction, l’ensemble des cadres doivent tous être rassemblés autour du projet et partager les valeurs qu’il représente. De plus, il faudra libérer les énergie en travaillant sur les questions de : l’autonomie, la confiance, la responsabilisation, la reconnaissance, l’organisation du travail et de ses conditions, le système de valeurs à partager, etc… 

La Qualité de Présence (QdP) au service de la performance économique

La Qualité de Présence questionne trois niveaux de présence:

La présence au poste de travail: le rapport au poste de travail et la présence effective
La présence à soi : le relation qu’a le salarié avec lui-même
La présence aux autres: le relation qu’a le salariè avec ses inter-actions relationnelles.

Ainsi, elle révèle: la qualité de la collaboration, la présence réelle  et effective au poste de travail, le degré d’exploitation des potentiels cognitifs et les aptitudes à relationner.

La Qualité de présence est LA solution qui permet de développer la performance durable individuelle et collective dans les organisations du travail.

En effet, développer la Qualité de Présence permet de renforcer:

l’intelligence collaborative, l’engagement

l’adaptabilité au travail

Elle libère les énergies positives et créatives

Elle facilite le bien-être professionnel.

La Qualité de Présence est un outil qui accompagne aussi bien la Gestion des emplois et des compétences (GPEC) que la stratégie Qualité de vie au travail (QVT) et la prévention des Risques psychosociaux (RPS). 
La Qdp est au service de la stratégie de développement des entreprises.

Sources:

Pour aller plus loin:

Rapport DIRECCTE Rhône alpes: 

Recevoir gratuitement par mail le rapport en version pdf contactez-nous.

 

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